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$16 Prtocénê DE Bovrm xiences que fai faites avec cet appareil dans mes opulcules phyliques 8c chimiques, impri- mées en 1773 , pages 283 , 284, , 28; & 286. Ou peut Yubliittxer le mercure à Veau , & Peut- perience n’eu ell que plus concluante. Un autre procédé dom j’ai expofë le rélitltat dans les Mémoires de l’Académie , année 1774., page 3;*1 , 8: dont la première idée appartient à Boyle , coniiiie à introduire le métal fur lc— quel on veut opérer dans une cornue A , pl. 1II,fz`g. 2.0 , dont on tire à la lampe Pextrémîté du col , & qu’on ferme hermétiquement en C. On oxide enfuire le métal, en tenant la cornue lit: un feu de charbon , 8: en la chatxffant avec précaution. Le poids du vaifleatt 8: des matières gu’il contient, ne change pas tant qu’ou n'a pas rompu l’e:m·émité C du bec de la cornue; · mais îîtôt qu’on procure à Pair extérieur une iliue pour rentrer , il le fait avec fifHement. Cette opération ne leroit pas fans quelque danger , fi on fcelloit hermétiquement la cornue fans avoir fait fortir auparavant une portion de Pair quelle contenait; la dilatation occzuioxmée par la chaleur pourroît Eaireeclater le vaîffeau, avec rifque pour ceux qui le tiendroient ou qui îeroient dans le voilinage. Pour prévenir ce danger , on doit faire ·chauH`er la cornue avant _ de la fceller à la lampe & en faire lortir une