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@0 Cozvnxœrons Nùcnssarn ES noir de plus en plus élevée; 8: on arrivcrnît enfin à un point où toutes les combullions pol`- fibles leroient épuîlées , ou il ne pourrait pins exiller de corps combullibles , ou tous feroient oxygénés & par conféquent incombullîbles. Revenons donc à dire qu’il ne peut y avoir pour nous de corps combullibles , que ceux qui font incombullibles au degré de température dans lequel nous vivons; ou ce qui veut dire la même chofe en dautres termes , qu’il ell de l’ell`ence de tout corps combullîble de ne pou- voîr jouir de la propriété combuflible , qu’au— tant qu’0n l’écl1auH`e 8: qu’©n le tranfporte au degré de chaleu: où s’opere la combullion. Ce degré une fois atteint la cotnbullion commence, 8: le calorique qui le dégage par l’efl'et de la décompolîtion du gaz oxygène , entretient le degré de température nécellàire pour la com- tînuer. Lorl`qu’il en ell. autrement, c’ell-à·· dire, lorlque le calorique fourni par la déc0m· polition du gaz oxygène n’eFt pas lîxlnlant pour que le degré de chaleur nécellaire â la cornbulï tion fe continue, elle celle : c’e[l ce qu’on ex- I p1·imelorlqu’on dit que le corps brûle mal, qu’il efr dîlïicilenxent combullîble. Quoique la cornbullion ait quelque cl10l`e de commun avec la diflillation, l`ur·t0ut avec ln dillillarion compolée, elle en diffère cependant en