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470 Dv Lu? or>.As. I mezieres plus propres à réüiler à la chaleur, êr voici le lut auquel les Cliimifles le (`onterrê- tés après beaucoup de teumzives ; non pas qn’il fait quelques inconvéniens , comme le le dirai bientôt , mais parce q—u’à tout prendre c’cfl en- core celui qui réunit le plus d’avantages. Je vais donner quelques déuails fur fa préparation & fur-tom Fur fou emploi: une longue expe- rience en ce genre m’a mis en état d’applanir aux autres un grand nombre de diâiculzés. L’<;i]>èce de lu: don: je parle dans ce mo- Dîéilt, el} connue des Chimiiles (ous le nom de lu: gras. Pour le préparer on prend de Vargile non cuite, pure 8: très-sèche; on la rédnir en poudre fine , & ou la pelle au ramis de foie. On la mer enürite dans un mortier de Fonte, (Sc on la ba: pendant plufieurs heures à coups redoublés avec un lourd pilon de l`er,en l’ar· rofant peu 5. peu avec de Plmile de lin cuite , <;’eil—â-dire , avec de Phuile de lin qu’on a oxygéuée 8: rendue ficcative par Paddiziou d’un peu de litharge. Ce lut ei`: encore meilleur 8: plus téuace , il sîauache mieux au verre quand, au lieu d’huile grallè ordinaire, on emploie du vernis gras au (uccin. Ce vernis n’ell autre chof e qu’nne difïolutîon de luccin ou ambre jaune dans de l’huile de lin; mais cette diflblnrion n’a lieu qu’autant que lc lixcciu a été préalzxblement