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rations de pharmacie, on fe (ert d’une cucurbite de Verre ou de grès A, planche Ill, jïg. I2 , litrmontée de fou chapiteau B, ou bien d’un alambic de verre auquel tient un Chapiteau d’une [`eule piéce , figure .1* 3. On ménage à ce dernier une tubulure , dell-â—dire une Ouverture T, qu’ou bouche avec un bouchon de crillal ufé à l’émeril. On voit que le chapiteau B de Palambic a une rigole r r, defliuéc à recevoir la liqueur qui le condeufe, 8: a la conduire au bec rS par lequel elle s’écoule.

Mais, comme dans prefque toutes les distillations il y a une expanlion de vapeurs qui pourroit faire éclater les vaîfïeaux , on ell obligé de ménager au ballon ou récipient E , fg. Qg, un petit trou T, par lequel ou donne iîîhe aux vapeurs. D’0ù l’on voit qtfou perd dans cette manière de diliiller tous les produits qui Ibn: dans un état conllzamment aériforme, & ceux même qui , ue perdant pas facilement cet état, n’ont pas le tems d’être condettlës dans l’intérieur du ballon. Cet appareil ne peut donc être employé que dans les opérations courantes des laboratoires & dans la pharmacie , mais il eü îllllllllillâllï pour toutes les Operations dë recherches. Je détaillerai à l'article de la distillation composée, les moyens qu’on a imagines pour recueillir sans perte la totalité des produits.