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DE LA Lnxtvmrxou. 429 8: dans les uüzges de la vie d’nn grand cuvier AB C D, plarzc/ze II, jîgurc I2 , percé en 'D près de lon fond d’un tron rond dans lequel on introduit une champlure de bois DE on un robinet de métal. On met d’abord an fond du cuvier une petite couche de paille, 8: enfuite par~dell`us la matière qu°on le propofe de lei`- Iiver; on la recouvre d’une toile , 8: on verfe de l’eau froide ou chaude, fuivant que la fubl`- tance eft d’une (olubilité plus ou moins grande. L’eau s’imbibe dans la matière, 8: pour qu’elle i la pénètre mieux , on tient pendant quelque tems fermé le robinet D E. Lorl`qu’o¤ juge qu’elle zt eu le tems de dillbudre toutes les parties làlines , on la laiH`e couler par le robi- net D E; mais comme il relie toujours à la matière infoluble une portion d’eau adhérente qui ne coule pas , comme cette eau ell né- cell`airement aulli chargée de lel que celle qui · a coulé, on perdroît une quantité conlidérable de parties falines, Ii on ne repalïbit à plu- lieurs reprifes de nouvelle eau ai la lixite de la première. Cette eau fert à étendre celle qui ·el`t reliée; la fiibllance làliue fe partage 8: le fraâionne , 8: au troilième ou quatrième relavage, l’ez1u palle prefque pure; on s’en îlllllfë par le moyen du pêle-liqueur dont il 21 été parlé, page 338.