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596 IVIANIÈBE ne sx srnvxu Nous avons fait conllruire deux machines pareilles à celle que je viens de décrire 5 l’une ·:l’elles ell deflinée aux expériences dans lef- quelles il n’ell pas néceflaire de renouveller l’air intérieur ; Pautre machine fert aux expériences dans lefquelles le renouvellement de Pair ell îndîlpenfable, telles que celles de la combullion Sc de la refpiration : cette fecoude machine ne difiere de la première, q-u’eu ce que les deux couvercles font percés de deux trous à travers lelquels pallent deux petits tuyaux qui fervent de communication entre Pair intérieur 8: Pair extérieur; on peut par leur moyen foufller de Pair atmolphérique dans l,îlî(é1'l€Ul' du calori- mêtre pour y entretenir des combuilions. . Rien n’efl plus lîmple avec cet inflrument que de déterminer les phénomènes qui ont lieu dans les opérations ou il y a dégagement , ou même abforption de calorique. Veut—on , par exemple ,_ connoître ce qui fe dégage de calo- rique <l’un corps folitie , lor(`qu’il le refroidit d’un certain nombre de degrés? On élève fa temperature it So degrés, par exemple, puis on le place dans la capacité intérieure f f f f' du calorimêtre , figure 2, 6* 3, planche V1, Sc ou Py laille allez long-tems pour être aflitré que Fa température ell revenue à zéro du ther- momètre : on recueille Peau qui a eté produite