Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/433

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

teur n’est plus la même sous un volume donné. La température de 10 degrés étant moyenne entre les chaleurs de l’été & les froids de l’hiver, cette température étant celle des souterrains, & celle en même temps dont il est le plus facile de se rapprocher dans presque toutes les saisons de l’année, c’est celle que j’ai choisie pour y ramener les airs ou gaz.

M. de Luc a trouve que l’air de l’atmosphère augmentait de de son volume par chaque degré du thermomètre à mercure divisé en 81 degrés de la glace à l’eau bouillante ; ce qui donne pour un degré du thermomètre à mercure divisé en 80 parties, . Les expériences de M. Monge sembleraient annoncer que le gaz hydrogène est susceptible d’une dilatation un peu plus forte ; il l’a trouvée de . À l’égard de la dilatation des autres gaz, nous n’avons pas encore d’expériences très-exactes ; celles du moins qui existent n’ont pas été publiées. Il paraît cependant, à en juger par les tentatives que l’on connaît, que leur dilatabilité s’éloigne peu de celle de l’air commun. Je crois donc pouvoir supposer que l’air de l’atmosphère se dilate de par chaque degré du thermomètre, & le gaz hydrogène de mais comme il reste quelque incertitude sur ces détermina-