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SUR LES Émanations plastiques. 27 pour l'obliger à retrancher de fes ouvrages ce qu'il avoit dit de contraire.

Quoi qu'il en foit , c'eft à la fin de Ton Traité fur l'air, qu'il s'explique de la manière la plus formelle fur l'opinion de M, Flales : on y trouve une fuite d'expériences faites avec cette exacti- tude qui caradérife les ouvrages de M. Boer- haave fur l'air dégagé des corps par la combi- naifon , & on ne peut difconvenir même que l'appareil qu'il a employé n'ait quelqu'avantage fur celui de M. Haies : cet avantage confifte à avoir évité que Tair dégagé n'eût de contaéè avec la furface de l'eau ; on a déjà vu qu'à défaut de cette précaution, on pouvoit tomber dans des erreurs confidcrables fur les quantités d'air produites ou abforbées,

C'eft dans le vuide de la machine pneumati- que , & fous un récipient de capacité connue , que M, Boerhaave a toujours opér^ : il avoic foin de pomper exadement l'air avant de faire le mélange ; il jugeoit enfuite de la quantité d'air dégagé par le moyen d'un baromètre d'é- preuve. C'eft par le moyen de cet appareil qu'il a reconnu qu'un gros & demi d'yeux d'écre- viffes diffûut dans une once & demie de vinaigre diftilléa produifoit 81 pouces cubiques d'air;

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