'aS6 Da FLUIDE ÉLASTIQUE Eixé
que tout fluide élaftique réfulte de la combîr jiaifon d'un corps quelconque folide ou fluide ,' avec un principe inflammable, ou peut être mê- me avec la matière du feu pur , &c que c'efl: de cette combinaifon que dépend l'état d'élafl:icité : j'ajouterois que la fubftance fixée dans les chaux métalliques & qui en augmente le poids ne feroit pas , à proprement parler , dans cette hypothèfe un fluide élaftique ; mais la partie fixe d'un flui-? de élaftique , qui a été dépouillé de fon prin^; cipe inflammable. Le charbon alors , ainfi que toutes fiibftances chaibonneufes employées dans les rédudions , auroit , pour objet principal , de rendre au fluide élaftique fixé le phlogifiique , la matière du feu , &: de lui reftituer en même îemps l'élafticité qui en dépend.
Ce fentiment, quelqu'éloigné qu'il paroifle à celui de M. Stalh , n'eft peut-être pas cependant incompatible avec lui : il eft poftîble que Taddi-. tion du charbon , dans les rédudions métalli- ques , remplifle en mêm.e temps deux objets i 1% Celui de rendre au métal le principe inflam»; mable qu'il a perdu. 2°, Celui de rendre au fluide élaftique fixé dans la chaux métallique le principe qui conftitue fon élafticité. Au fur- iplus a je le répète encore , ce n'eft qu'avec U
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