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Le principal intérêt de ce livre est que la surprise du lecteur s’accroît de page en page :
« Quant… à s’occuper de l’administration, de la levée et de la perception des impôts, ce n’était pas l’affaire du roi et il ne s’en mêlait pas… »
M. Brentano donne sa preuve, car il n’avance rien qu’il ne prouve. « La perception des impôts indirects, dit-il, est entre les mains des fermiers généraux, fastueux bourgeois, indépendants du pouvoir. » C’est vrai. Mais n’existait-il pas un impôt qu’on nommait « la taille » ? Et cet impôt n’était-il pas le plus considérable revenu de l’État ? Il était réparti et levé par des officiers propriétaires de leurs charges, mais sous la quotidienne surveillance des inten-