lequel, par une transformation toute naturelle, devient le
rythme de marche sur lequel défilent les Chevaliers du saint
Graal, etc.
En terminant par la sonnerie des cloches du Montsalvat cette brève analyse du style créé par Wagner, je ne puis manquer de placer ici une remarque (qui vient à l’appui de ce que nous avons déjà dit, pages 263, 269, 270, 275, 276, 296, 298, 371 et autres, et qui sera mieux compris maintenant) sur ce qu’on pourrait appeler les racines de la langue musicale wagnérienne.
Si on compare entre eux certains motifs bien caractéristiques, notamment :
- Les Cloches du Montsalvat, qui fournissent la marche des chevaliers, [partition à transcrire]
- L’Amour naissant des « Maîtres Chanteurs », [partition à transcrire]
- La Bastonnade du 2me acte du même ouvrage, [partition à transcrire]
- La Valse des apprentis du 3me acte, [partition à transcrire]
- L’Amour de la vie, dans « Siegfried », [partition à transcrire]
- et La Décision d’aimer également dans « Siegfried », 3me acte, [partition à transcrire]
on est frappé par l’analogie de structure qu’ils
présentent, avec leurs descentes régulières par quartes justes
successives, comme de la similitude des sentiments
exprimés par les uns et par les autres : c’est toujours l’idée
du mouvement volontaire et de la décision, d’une
résolution prise.