de 3ces descendantes et discordantes, empruntées à La Réflexion, qui, jointes au ricanement d’Alberich (La Forge), lui font une assez piteuse mais digne oraison funèbre.
Dans la quatrième partie (qui va de là jusqu’à la fin
de la scène, paraissent ou reparaissent La Malédiction de l’anneau,
La Forge, quand Siegfried jette dans l’antre le
cadavre de Mime ; Fafner, quand il y roule celui du
Dragon ; puis L’Anneau, et, suivi du rappel de L’Oiseau, le
chant de L’Amour filial, qui, avec quelques souvenirs de
la Forge, nous conduit à un dernier retour des
« Murmures de la forêt ». Cette fois, L’Oiseau propose à Siegfried
de le conduire auprès de la Walkyrie endormie au milieu
d’un cercle de feu (voir p. 430) ; aussi les derniers motifs
de l’acte sont-ils : Le Charme des flammes,
Siegfried gardien de l’Épée, Le Sommeil de Brünnhilde… et, brochant
sur le tout, le ramage de L’Oiseau, qui ne se tait qu’à
l’accord final.
Prélude. — Un rythme persistant de Chevauchée nous fait pressentir la venue de Wotan. En même temps reparaît un imposant dessin ascendant de basse, dans lequel on peut reconnaître soit Les Nornes, soit La Détresse des dieux, soit encore, lorsqu’il passe en majeur, Le Rhin, tous motifs proches parents, par leur contexture et leur sens symbolique, et dont la présence ici s’explique aussi naturellement pour l’un que pour l’autre. Le Courroux de Wotan, Le Traité, Le Déclin des dieux, La Puissance d’Alberich, apparaissent çà et là, et le Prélude se soude à la
Scène i par l’harmonie mystérieuse et solennelle du Sommeil éternel, à laquelle succèdent, sans interruption, Le Sort, Le Traité, et, juste avant le premier mot du Voyageur, L’Annonce d’une nouvelle vie.