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Les Nornes, La Chevauchée, L’Anneau, La Convention avec les Géants... Un seul dessin nouveau s’y fait jour, celui qui caractérise La Détresse des Dieux ;

DÉTRESSE DES DIEUX
[partition à transcrire]


reviennent ensuite La Malédiction de l’anneau, L’Épée, Le Travail de destruction des Nibelungs ; ici se place la transformation si curieuse du Walhalla (signalée à la page 378), qui laisse entrevoir l’édifice miné, ruiné, écroulé, et qui se représente deux fois à une vingtaine de mesures de distance, annonçant l’effondrement et l’anéantissement de la race des Dieux. Toutefois, le motif qui domine, surtout au début, est celui du Courroux de Wotan. — Quand on arrive à surmonter l’impression pénible causée par la situation, cette scène apparaît, malgré sa longueur, comme l’une des plus grandioses de l’ouvrage ; mais elle est aussi une des plus difficiles à saisir à première lecture ou audition.

Au moment où Brünnhilde, restée seule, ramasse ses armes, remarquer le thème de La Chevauchée, alourdi et attristé ; aussitôt après, sa pensée la ramène vers La Race des Wälsungs, puis se reporte sur le Courroux de Wotan et La Détresse des Dieux. Tout cela est merveilleusement exprimé.

Scène m. — Siegmund et Sieglinde arrivent, fuyant devant la poursuite de Hunding ; le motif de La Fuite, présenté de mille façons plus ingénieuses les unes que les