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tions, nous voyons resplendir dans une clarté soudaine ce qui fut beau, vivant, harmonieux autrefois. Alors le passé se ranime, de même que les caractères tracés avec une encre invisible apparaissent sur le vélin à l’approche de la flamme ; et nous entendons une voix intérieure nous faire un récit. Ce récit coloré, cette parlante apparition, c’est la légende. Elle présente la forme glorieuse des faits et des personnages, et, accentuant le vrai sens de l’histoire, le fixe à jamais dans la mémoire des peuples. »

Le sacrifice et l’art chrétien sont naturalisés à votre foyer ; continuez donc à creuser et à ensemencer ce sillon où naissent des fleurs et mûrissent des fruits pour la sainte Église de Dieu.

Agréez, Madame, avec mes remerciements et mes vœux, l’expression de mes sentiments dévoués en Notre-Seigneur.

† GASPARD,
Évêque d’Hébron, vicaire apostolique de Genève.