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Voyageuse ignorée à qui manquait tout à la fois et la science et le temps qu’il eût fallu pour l’acquérir, j’ai glané au passage sur les ruines des cloîtres et des châteaux détruits, entre les pages des vieux livres, et près des remparts que nous ne possédons plus, quelques fleurettes, les unes décolorées par le temps, d’autres fraîches épanouies.

Puissiez-vous, ami lecteur, prendre plaisir à regarder ces fleurs écloses au soleil de France, et dont les premières et les plus aimées furent offertes à d’illustres exilés.