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I

Toi, tu riais, levant les yeux vers le miroir
Où s’animait d’un peu de rouge ton visage.
Moi, je fermais les yeux afin de ne pas voir
Ce beau couchant cruel sur ton doux paysage.

Et tu disais : « Mon mal est comme un grand amant.
Hier il me rudoyait, maintenant il me pare.
Ces lys là, sur mon front, viennent de son tourment,
Ma bouche saigne encor de son désir barbare ;