Page:Lavalley - Légendes normandes, 1867.djvu/38

Cette page n’a pas encore été corrigée

Après cette étreinte cordiale, Barbare se disposa à escalader le mur.

— Ne vous exposez pas de nouveau, lui dit le prêtre avec bonté, et suivez-moi.

En même temps, il le conduisit vers le fond du jardin, et ouvrit une petite porte qui donnait sur la campagne.



IV

Une crise domestique


Lorsque le patriote fut sorti, le proscrit ferma la porte à double tour et s’arrêta quelques instants comme un homme accablé sous le poids de pénibles pensées.

Puis il doubla le pas, traversa rapidement le jardin, entra dans la cour, monta l’escalier et frappa à la porte de M. de Louvigny.

— Entrez, dit une voix de jeune fille.

— Ah ! pensa l’abbé avec douleur, mademoiselle Marguerite est avec son père.

Néanmoins il entra chez le marquis. M. de Louvigny tenait sa fille sur ses genoux. Tout en