— Et les mâles qualités de son père.
— Voici les ciseaux, mère ; je les ai enfin trouvés.
Il reprend son travail… Mais quelqu’un s’est présenté à la porte d’entrée, et contemple, pendant quelques instants, le tableau qui s’offre à ses yeux :
— Que signifie ce spectacle ! Il y a beaucoup de gens qui sont moins heureux que ceux-là. Quel est le raisonnement qu’ils se font pour aimer l’existence ? Éloigne-toi, Maldoror, de ce foyer paisible ; ta place n’est pas ici.
Il s’est retiré !
— Je ne sais comment cela se fait ; mais, je sens les facultés humaines qui se livrent des combats dans mon cœur. Mon âme est inquiète, et sans savoir pourquoi ; l’atmosphère est lourde.
— Femme, je ressens les mêmes impressions que toi ; je tremble qu’il ne nous arrive quelque malheur. Ayons confiance en Dieu, en lui est le suprême espoir.
— Mère, je respire à peine ; j’ai mal à la tête.
— Toi aussi, mon fils ! Je vais te mouiller le front et les tempes avec du vinaigre.
— Bon, bonne mère…
Voyez, il appuie son corps sur le revers de la chaise, fatigué.
— Quelque chose se retourne en moi, que je ne saurais expliquer. Maintenant, le moindre objet me contrarie.