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L’ÉCRIN DU RUBIS

réclame pour le 44 fin, nous abandonne la photographie de quelques belles filles dans les attitudes de leurs rêveries à huis clos, sous les lancinantes images du plaisir : celle-ci assise sur un fauteuil très bas, cuisses relevées, jambes jointes, nous découvre depuis sa jarretière un coin de chair fuyant sous les ombreuses franges d’un châle de soie, Cette autre, sur une pile de coussins, jambes allongées, seulement vêtue d’une combinaison qui met à nu de friandes épaules, s’amuse, piquée d’un désir polisson, du jeu de ses cuisses dont l’une chevauchante profile sa courbure, engaînée d’une petite culotte, sous un volant de dentelle ramené jusqu’à la taille par sa main friponne. Une autre, kimono retroussé à la ceinture, les jambes paresseusement enlacées, promène le long de leur ligne onduleuse la caresse d’un regard qui a les privautés tactiles d’une main experte. Et celle-ci toute prête pour sortir, en robe de crêpe et dentelle, quel caprice l’a soudain couchée dans sa bergère, les yeux mi-clos, les bras à l’abandon, le corps alangui par la montée du plaisir sous la douce pression d’une chevauchée des cuisses parmi le fouillis de la jupe retroussée !

Mais les catalogues des grandes maisons et les revues de Modes nous réservent de plus piquantes illustrations encore. Elles sont l’application d’un nouveau procédé de