même quand se complique d’un autre poison, la cocaïne, par exemple, qui rend fol et visionnaire, en très peu de temps, le chercheur d’inconnu. Stanislas de Guaita, qui contrepointait agréablement d’occultisme sa morphinomanie, tenait la cocaïne en une estime toute particulière à cause qu’elle agit directement sur le médiateur « plastique »[1] et
- ↑ Les Péruviens considèrent les propriétés de cette feuille (Erythroxylon coca) comme magiques et les sorciers de l’Amérique du Sud la font entrer dans tous leurs maléfices… Le Coca (sic) comme le haschish, mais à d’autres titres, exerce sur le corps astral une action directe et puissante. Son emploi coutumier dénoue en l’homme certains liens compressifs de sa nature hyperphysique — liens dont la persistance est pour le plus grand nombre une garantie de salut.
Si je parlais sans réticence sur ce point-là, je rencontrerais des incrédules même parmi les occultistes.
Je dois me borner à un conseil. — Vous qui tenez à votre vie, à votre raison, à la santé de votre âme, évitez comme la peste les injections hypodermiques de cocaïne. Sans parler de l’habitude qui se crée fort vite, plus impérieuse encore, plus tenace et plus funeste que toute autre du même genre, un état particulier a pris naissance.
Une porte a été franchie, une barrière s’est écroulée. Brusquement introduit dans un monde inconnu, l’on se trouve en rapport avec des êtres dont on ignorait jusqu’à l’existence. Bref, un pacte tacite a été conclu.