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chapitre iv



L’excessivité des images et l’incohérence des idées.



Prenons un poète bien équilibré ou, si vous aimez mieux, pas trop déséquilibré : ses vers se suivent, bons, mauvais ou médiocres, sans de trop grands écarts, de trop grands heurts. On peut le suivre sans peine, et ses images les plus hardies sont toujours le reflet d’une pensée ou d’un sentiment.

M. Paul Nagour essaie de rendre la beauté des nuits d’Égypte. Son vers est plein d’images. Il dit :

Le ciel était paré de toutes ses étoiles.