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« L’on sait cela, et le signataire de l’article ignore trop... ou fait trop semblant d’ignorer !

« Le Sonnet qu’il cite de moi, date de cinq ou six ans. Je ne le renie pas, pas plus que trois ou quatre autres pièces détachées, hâtivement écrites pour des revues.

« L’on sait encore (!!) en effet, que je travaille à une Œuvre, une, de vie entière, de onze livres, c’est-à-dire plus de trente volumes : œuvre à la fois poétique, philosophique et sociologique.

« Elle est le développement de mon principe de Philosophie évolutive, basé scientifiquement ; et ma théorie d’instrumentation verbale est la « forme » adéquate, également scientifique pour l’expression de cette Œuvre.

« C’est de l’adoption raisonnée de ces principes que s’est constituée « l’École évolutive-instrumentiste. » Je ne demande pas à M. Laurent de lire mes livres, mais il eût pu voir l’Enquête littéraire de M. Jules Huret …

« Quant à la coloration des voyelles, sur laquelle il appuie : ce n’est, en ma Méthode, qu’une indication très secondaire, mais dont je devais dire un mot. Car, comme homme de science, M. le Docteur aurait dû saisir que nous assistons là, par cette coloration des mots vue par un très grand nombre, à une évolution progressive de nos sens élevés, et que l’on va à la synthèse raisonnée des sensations.

« Ce que M. le Docteur doit ignorer de