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nous, ne les perdons pas de vue !… (Ils s’assoient tous, moins Bellerose.)
GASTON, à qui Nanette parlait bas.
Très-bien, très-bien !… je comprends… (À Bellerose.) Si monsieur le sergent voulait accepter une tranche de ce pâté ?
BELLEROSE.
Merci !
NANETTE, avec une bouteille et un verre.
Ou plutôt un verre de vin ?
BELLEROSE.
Merci !
NANETTE, aux autres.
Et vous ?
LES SOLDATS, tentés, le priant.
Sergent…
BELLEROSE, vivement.
Je vous le prohibe !
LES SOLDATS, se rasseyant.
Oh !
NANETTE, à Bellerose.
Du jurançon !
BELLEROSE, vivement.
Du… Hum !…
BRINDAMOUR, s’approchant du sergent et saluant militairement.
Sergent !… du jurançon ! (Il fait claquer sa langue.)
NANETTE.
Oui ! (Tous les soldats se lèvent.)
BELLEROSE, avec force.
Non ! (Tous retombent assis ; Brindamour retourne à sa place.)
NANETTE.
Cinquante ans de bouteille !
JOLICŒUR, même jeu que Brindamour
Cinquante ans, sergent !
NANETTE.
Oui ! (Même jeu des soldats.)
BELLEROSE.
Non ! (Même jeu.)
GASTON.
Pas même pour trinquer à la santé du roi ?…
BELLEROSE, tenté.
Brrrons…
LA VALEUR, même jeu que ses deux précédents camarades.
Du roi, sergent !
LUCILE.
Et de la reine !
LA RAMÉE, même jeu.
Oh ! de la reine, sergent !