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la filasse dont elles l’avaient faites, meritent bien de recevoir une légere compensation pour les engager à continuer de travailler. Enfin quoique les aumônes à Dublin soient infiniment respectables et sans doute en partie nécessaires, je les croirais bien mieux employées, si elles étaient répandues dans les campagnes.

Cependant on ne saurait trop louer le zélé et l’activité des personnes charitables, qui ont taché d’assister l’humanité souffrante dans cette ville. Le nombre des institutions de charité est inconcevable : il serait trop long de les détailler tous, celui qui m’a paru fondé sur les bases les mieux raisonnées, c’est ce qu’on appelle the sick poor’s institution', où toutes personnes payant une guinée par an, peut toujours envoyer un pauvre malade, que le médecin va visiter chez lui, quand ils ne peut pas venir lui-même et fournit de drogues gratis. Je fus de nouveau visiter la Maison d’industrie, elle était toujours sur le plan dont j’ai parlé au commencement de ce volume, les améliorations et les changemens que le Comte Rumford y avait fait, n’étaient pas employés. Dans de grands établissemens pareils, il est difficile de persuader aux administrateurs d’employer une autre methode que celle à laquelle ils sont accoutumés. Dans le fait aussi, le four économique et les tuyaux de chaleur qu’il y a fait, ne peuvent rééllement convenir qu’à une maison, où il y aurait une trentaine de personne, pendant qu’on en compte plus de dix sept cents ici*


  • La chambre dans laquelle le Comte Rumford à placé son four n’aurait pas pu je présume eu admettre un plus grand. Ce n’est qu’un modèle.