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pareilles, sur une ou deux, des pierres qui bordent le passage. Je n’y ai point vu de lettres à moins que ce ne fut un quarré entouré d’un rond et de trois demi-cercles à chaque angle.

Cette voute et le passage qui y conduit, sont recouverts par une montagne artificielle, qui peut avoir du niveau de la terre environ quarante pieds de haut, sur cent cinquante de long et quatre-vingts de large au sommet. Cette masse ayant pressé trop fortement sur les pierres qui servent d’allée, à dérangé une d’elles, qui n’a à présent d’autre appui, que celle de l’autre côté ; ainsi le passage est devenu dans cet endroit assez difficile, pour que je n’y pùs passer qu’absolument sur le ventre.

L’intérieur de ce monument était, il y a peu d’années, régulierement pavé ; mais malheureusement un paysan de Connaught ayant rêvé qu’il y avait un trésor caché dessous est venu exprès pour l’y chercher : il a été aidé par ceux du pays, aussi crédules et tout aussi persuadés que ceux de cette province de la réalité des visions nocturnes ; ils ont remués toutes les roches qui formaient le pavé, brisés un des vases et porté celui qui était au milieu, dans un coin sur un de ceux des angles, et n’ayant rien trouve, ils ont laisses les pierres ainsi dérangées.

Ce monument est entouré de grosses pierres placées de distance en distance ; sur celle vis-à-vis de l’entrée, il y a quelques lozenges et quelques cercles, pareils à ceux de l’intérieur, mais presque éffacés par le temps. On est étonné quand on reflechit au travail énorme, qu’il a fallu pour former