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plupart des auteurs fameux qui ont paru dans la Grande Bretagne depuis un demi siecle, étaient Écossais, il suffira seulement de les nommer, Hume, Robertson, Fielding, Smollet. J’ai souvent pensé que la classe la plus générallement instruite et en même temps la plus sociable, était parmi les gens de loi à Edimbourg. Un étranger qui aurait le désir de connaitre les habitans des trois royaumes et de voir ce qu’il y a de mieux, de plus instruit et les personnes dont il peut attendre plus d’attention, devrait tâcher de connaitre, de riches Marchands à Londres, des Avocats à Edimbourg et des Lords où des Propriétaires dans leur maison à la campagne en Irlande.


  • On pourrait en preuve citer les ouvrages de plusieurs Professeurs, le discours sur l’histoire Romaine de Ferguson, la Philosophie Morale de Stuart, la Médecine du Docteur Munroe, la Chimie de Black, les Sermons de Blair, &c.


Monsieur, était magnifiquement logé dans le palais des Rois d’Ecosse, qu’on avait meublé pour lui d’une manière simple il est vrai mais tres noble : les gentils-hommes de sa suite étaient tous d’un age mûr. La conduite prudente du prince à Edimbourg, lui avait acquis l’estime et les respects d’un peuple qui ne les accorde pas aisément. Je me fis un devoir d’aller de temps en temps lui faire ma cour. Les malheurs de sa famille ne pouvaient qu’avoir augmenté les égards et les respects que je lui devais.

Je serais injuste si je ne profitais de cette occasion pour offrir mes remerciemens, à la famille aimable de Mr. Clerk of Eldin, au Baron Gordon, Lord Ankerville, Sir Harry Montcreiff, le lord Provost Mr. Elder et quelques autres personnes respectables qui m’ont traités avec beaucoup de bontés et m’ont par leurs honnêtetés, puissament aidé à ne pas prendre