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mal, qui avaient même entre cent et deux cents livres sterlings par an, en outre d’une maison passable et des diners sans fin, qu’ils sont, en quelque façon, authorisés à aller prendre chez leurs paroissiens un peu aisés.

La loi accorde à tout prêtre catholique, qui se fait protestant, la somme de quarante livres sterlings par an, qui doit lui être payée par le Comté dans lequel il vit : il doit aussi être promù au premier vicariat * (curacy} vacant. Les insultes que le peuple fait souffrir au petit nombre, qui ont profité de ces avantages sont bien faites, pour dégouter ceux qu’une conscience relachée ferait plus penser à leurs intérets temporels : cependant la loi est pour eux et je ne crois pas, qu’il y en ait une douzaine dans toute l’Irlande.


  • Le ministre que l’on appelle Vicar en Anglais, est le Curé en Francais et le Curate Anglais c’est le Vicaire.

Je fus visiter prés de cette Abbaye, la sainte Fontaine du lieu : elle n’est point comme les autres au milieu de la campagne, elle est entourée de maisons : quoique je fusse prévenu et que je susse à-peu-près ce que je devais y trouver, j’avoue qu’il me fut bien difficile de tenir mon sérieux, en voyant une vingtaine de femmes retroussées d’une maniere toute particuliere et marchant à la file les unes des autres sur leurs genoux nuds. Il faut bien penser à la Vierge pour ne pas eclater de rire, en voyant les contorsions que les cailloux leur font faire, aussi bien que la peur qu’elles ont de laisser salir leur beau cotillon rouge, et la maniere originale dont elles le retroussent entre leur cuisse, ou même sur leurs hanches .... ah, ah ! Monsieur Twiss, la belle occasion que