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Je suis entré dans plusieurs et je les ai toujours trouvé parfaitement secs, avec communément une petite fontaine dans le milieu. Ils sont toujours fait en Z, et ont deux entrées, dont l’une est dans l’enceinte et, l’autre dans le premier fossé. L’usage de ces soutérrains a fort embarrassé les antiquaires ; ils ne pouvaient pas servir de logemens où de casemates ; ils sont trops bas et trop etroits ; on a prétendu qu’on y mettait les bestiaux : quoique j’en aye vu un assez large, pour engager les vaches et les moutons à s’y retirer pendant la chaleur du jour, il est peu probable que ce fut leur usage : leur sécheresse me ferait croire que les habitans y déposaient leur provisions et dans le cas, où le fort était surpris par l’ennemi, ils avaient par le souterrain un moyen de se sauver sans être apperçu.

Je vis sur la route une de ces Ecolles dont les Anglais prennent tant de plaisir à se moquer et qu’ils appellent School Hedges : ce n’est autre chose que ceci ; parmi des paysans aussi pauvres, il est fort naturel de penser, qu’ils ne bâtiront pas une belle maison pour leur école, en conséquence ce n’est communément qu’un miserable toit sans fenetre et dont l’étage n’a pas beaucoup plus de cinq pieds de haut. On doit sentir que les enfans et le maitre s’y trouvent fort mal à leur aise ; quand le temps le permet, ils s’établissent sous un arbre où sous une haye et le maitre donne sa leçon en plein air. Quand à moi, il me parait tout aussi bon de donner où de recevoir une leçon en plein, air que dans une écolle empuantée, mais ce n’est pas l’usage en Angleterre.

J’arrivai enfin à Dunmanaway où je fus accueilli par