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dont le caractere généralement réspecté (Lord Shannon par exemple) voulut consentir pendant quelques années, à prendre la peine de néttoyer cette étable d’Augias ; il ne pourrait être mû, que par le désir du bien public, sans aucun motif d’intérêt particulier pour lui même : on ne le verrait pas arrêter des établissemens utiles à la masse du peuple, parce que * les revenus de la ville, pourraient diminuer de quelques shillings, où livres.


  • Lorsque la methode du comte Rumford pour diminuer la dépense du charbon et empêcher les cheminées de fumer arriva à Cork, quelques personnes respéctables voulurent la mettre en pratique dans un hopital ; mais le Maire s’y opposa, prétendant que si cette methode réussissait, cela diminuerait la recette de l’impôt sur le charbon qui appartient à la ville . . n’aurait-il pas dû sentir, que cela diminuerait aussi sa dépense, et serait utile à des milliers d’habitans, que le prix du charbon obligeait de passer l’hiver sans feu.


Puisque je me suis si fort étendu sur ce sujet, le public aurait raison de me demander de quel genre sont les améliorations dont je veus parler, et ce que je voudrais qu’on fit ; je vais mettre les principales sous ses yeux, et d’une maniere assez concise. Abattre les deux prisons hideuses, qui sont au bout des ponts, qui joignent cette isle bourbeuse avec les bords de la riviere, et achever de bâtir celle hors de la ville qui est dans un endroit bien aëré : Nettoyer les rues, et ne pas permettre aux habitans d’y laisser courir leur cochons pour y chercher leur pature, encore bien moins après leur avoir coupé la gorge : Bâtir une halle pour les bleds dans un endroit, convenable : Etablir des Ecolles publiques, et des