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ce reçit, au Comte d’Artois à Coblence. Son altesse royale ne fit d’autre observation, qu’eu lui demandant en hesitant " quoi parmi vous, il n’y avait pas un pistolet, un couteau de chasse, si le postillon eut été culbuté, un de vous, l'eut remplacé et eut été plus loin. Le guide répondit que le roy leur avait absolument défendu d’avoir aucune arme quelconque avec eux ; que les seuls dont ils eussent pu user, étaient une paire de pistolets de poche que le roy avait dans sa posséssion, mais qu’il ne voulut pas leur confier.

Quoique les novateurs, ne pensassent pas qu’il fut encore tems, de se défaire du nom de roy, cependant ils se montrerent bien disposés à ne le pas garder longtemps. Trois semaines après que sa majésté fut retourné à Paris, ils proposerent aux officiers de l’armée, un serment où son nom était tout à fait omis. je me le rappelle et je crois devoir le donner. " je jure d’employer, les armes qui ont été remises en mes mains peur la défense de la patrie, au maintien de la constitution, et de n’obéir qu’aux ordres, qui me seront donnés en conséquence des décrets de l'assemblée nationalle." On donna huit jours aux officiers pour prendre leur parti, de l’accepter où de se retirer, ce qui vù la circomstances présentes, était à peu près la même chose qu’être lanterné, où mis en pieces par les soldats, où le peuple.

Quelques officiers, par de tres bons motifs, d’après la lettre de certains membres royalistes de l’assemblée nationale, qui engageaient à prêter le serment, pour empêcher les factieux d’avoir à disposer de leurs places, se détèrminèrent à