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y a aussi plusieurs dessins de lui, chez l’härad-hofding.

Les Lapons viennent souvent en hiver visiter cette partie du pays, qui dans le fait est de toutes parts enclavée dans le leur ; presque toute la population du Jãmeteland est autour de Storsiö (le grand lac) ; ce lac a douze milles de long, sur sept à huit de large. Dans quelques endroits il est couvert d’îles, toutes assez fertiles.

La pierre à chaux abonde dans ce pays : si l’on savait en faire usage, pour la culture des terres, on verrait peut-être bientôt de grandes améliorations. Le pays est coupé de milliers de lacs, plus ou moins grands. Il est fâcheux qu’il n’y ait aucune navigation établie jusqu’à Sundswall ; elle serait sans doute difficile, car Storsiö est à 1200 pieds au-dessus du niveau de la mer ; mais elle ne serait pas impossible en grande partie. Une coupure d’un demi mille à Fauby dans un terrain plat, joindrait le lac de Storsiä avec celui de Gesundsiö. Cette seule coupure qui n’aurait pas plus d’un quart de mille sur un terrain plat, donnerait une navigation de vingt milles dans l’intérieur du pays. Il faudrait ensuite transporter les marchandises par terre, un mille ou deux, en dessous des cascades de la rivière Lindhal, qui de-là est navigable jusqu’à Sundswall. Tous ces