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comme il le voulait, les affaires dont il était chargé, exprima son humeur de cette manière :


’Tis not the art of Politics alone
That in this age has to perfection grown ;
Mechanics claim in these enlightened days
An equal wonder and an equal praise.
They make the flail by hands unguided thrash :
With greatest ease they spin, they churn, they wash,
Save to the maid the labour of the tub,
And gently press what she was wont so rub ;
Nay, true it is, though strange I must confess,
They shine in music, and they beat at chess.
Shap’d like a man, apparell’d like a Turk
Of German Kemplen, the magic work,
Profound and pensive on a sofa sate,
And gave much oftner, than he got check-mate.
One effort more, I trust they will not prudge,
But kindly help us by machines to judge.


En voici la traduction, ou du moins la principale idée.


La mécanique a dans ces derniers temps,
Fait en tous lieux, des progrès surprenans.
Par elle, Vaucanson anime la matière !
Son berger automate, à l’aide des ressorts,
Enchante l’auditeur par ses tendres accords :
Son merle sait siffler et son canard digère !
Bien plus encore, Kemplen, de la réflexion
Semble avoir à son Turc donné le libre usage,
Et fait voir au public plein d’admiration
Philidor aux échecs battu par un rouage !