ainsi, un pays assez important. — Ce trait est cité dans l’histoire de Norvège, par Snorre-Styrleson et par tous ceux qui l’ont copié ; mais les auteurs font mention de l’isthme de Galloway.
Le Firth[1] de la Clyde est couvert d’îles très-considérables ; on y distingue sur-tout un rocher qui s’élève en pain de sucre du sein de la mer, à une hauteur de 900 pieds, à peine peut-on y aborder ; il forme un coup-d’œil surprenant tout seul au milieu de l’eau. On y a jeté quelques moutons, qui font assez maigre chère sur le peu d’herbe qui le couvre. Les solan geese[2], (oyes solitaires, sauvages) y déposent leurs œufs en quantité. Dans le Firth du Forth de l’autre côté de l’île, il y a un rocher pareil sur lequel on voit les ruines d’un château fort. Les solan geese ont aussi accoutumé d’y venir pondre ; c’est avec une peine et un danger étonnant que l’on peut prendre leurs œufs qui sont très-délicats. Ces deux rochers sont, à ce qu’on assure, les deux seuls endroits où ces oiseaux fassent leur nid sur ces côtes.
Je pris place sur le bateau public de Greenouck à Glasgow. Il y avait beaucoup de personnes dessus, je commençais à entendre assez