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A finish’d beauty I from London came,
Grace and proportion had adorn’d my frame,
But rash I tasted this empoison’d well,
And straight (’tis true, though wonderful to tell)
To size gigantic all my members swell.
Thou ! whom amusement or distemper brings,
To wiew the pillars, or to taste the springs,
Warn’d by my fate, the nauseous draught decline ;
The lord Erector’s regimen be thine,
Abstain from water, and indulge in wine.


J’espère que le public me saura gré de lui faire connaître ces deux pièces, et excusera la traduction que je lui en donne en français.


Oh ! qui que vous soyez, fuyez cette eau cruelle,
Voyez dans quel état, me réduit son poison !
J’étais la jeune Hygie ; aimable autant que belle,
Je charmais tous les cœurs — la fatale boisson,
M’a rendue hydropique, et difforme, et vilaine ;
Oh ! qui que vous soyez, fuyez cette fontaine,
Instruit par mon malheur, redoutez son venin,
Imitez mon patron — ne buvez que du vin.


J’invite l’étranger à sortir de sa chambre le dimanche au coup de la cloche, et à se promener le long des trottoirs en sens contraire des gens qui se rendent à l’église, ou qui en viennent ; je suis persuadé que l’air dévot du grand nombre de jolies personnes qu’il rencontrera sur le chemin, lui donnera plus de ferveur, que n’aurait pu faire tout le clergé de l’Écosse ensemble.