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la chûte du toit, l’a défiguré en brisant le nez au principal personnage.

Le palais d’Holyrood-House a le droit d’asile : personne ne peut être arrêté pour dettes dans son enceinte. Il y a autour plusieurs petites ruelles, dont les maisons sont occupées par des débiteurs qui louent fort cher d’assez vilains logemens, et le privilége de ne pas être arrêtés. L’enceinte qui jouit du droit d’asile est très-étendue, Arthur-Seat et Salsbury-Craig, y sont compris ; ainsi les habitans de ce quartier peuvent ne pas manquer d’exercice, car la première de ces montagnes a bien mille pieds de haut et occupe un grand espace, coupé de vallées et de collines.

L’hôpital est fort bien tenu, et peut contenir trois cents malades. C’est à Édimbourg que viennent étudier en médecine, des jeunes gens de toute l’Angleterre, l’éducation y étant à meilleur marché, et plus vîte faite. Il y a des lectures au collége sur dix-huit ou vingt différens sujets, dont le prix est très-modéré, en outre de plusieurs amphithéâtres anatomiques, des assemblées médecinales, où les personnes de cette profession se rendent, et discutent publiquement sur différens sujets.

La salle de spectacle m’a semblé petite et mesquine pour une ville aussi considérable. La vraie raison est que les habitans riches n’y vont