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Quand, promenant ta rêverie
Sur son lac riant, enchanteur,
Le souvenir de la patrie
Vient attrister ton tendre cœur ;
Quand ton penser vif et pudique,
Reprenant un nouvel essor,
À cet instant mélancolique
Fait succéder tes rêves d’or ;
Vierge, sais-tu qu’en ma chaumière,
Morne, seul avec ma douleur,
Toujours ma fervente prière
N’a pour objet que ton bonheur.
Ton bonheur !…Ah ! que ma souffrance,
Si Dieu l’exige en soit le prix,
Mais qu’il me donne l’espérance
De voir encor tes traits chéris.