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Car, comme un doux mirage,
J’ai vu fuir le bonheur.
Mais c’est peu : l’on ignore
Le feu qui me dévore….
Oui, chaque jour j’implore
L’heure où viendra ma mort.
Au malheur qui m’écrase,
Au tourment qui m’embrase,
Prométhée au Caucase
Eût préféré son sort.
Ami, si l’influence
De ta douce éloquence
Ne peut à l’espérance
Me faire revenir,
Du moins ta poésie,
Esthétique harmonie,
A versé sur ma vie
Un touchant souvenir.
22 février 1840