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pèlerin, sous lequel sa mère étoit arrivée au couvent. Il la conduisit ensuite dans la grande cour. L’impatient Alphonse les y attendoit.

« Acceptez ce foible témoignage de mon amitié, leur dit le bon vieillard, en leur présentant une petite bourse. Cet or peut vous servir. Il ne peut être pour moi d’aucune utilité. »

Ils baisèrent la main qu’il leur tendit. Il leur donna sa dernière bénédiction. Aidé d’Alphonse, il souleva d’une main tremblante les énormes barres de fer qui défendoient la porte. Lauretta, en la traversant pour la première fois, ne put retenir ses larmes. Alphonse s’écria :

« Adieu, ô le meilleur des hommes, adieu, mon respectable ami. »

Le saint vieillard leva les yeux et les mains vers le ciel, et referma sur eux, pour toujours, les portes du couvent de Sainte-Hélène.