cepts contiennent seulement les formes tout
d’abord abstraites de la perception, en quelque
sorte l’écorce extérieure détachée des
choses, et sont par conséquent des abstractions,
rien que des abstractions ; au contraire,
la musique donne le germe intérieur
d’où se développe toute réalité, autrement dit
le cœur des choses… Les concepts sont les
universalia post rem, mais la musique donne
les universalia ante rem et la réalité les universalia in re. »
II
On pourrait penser et l’on a même assez généralement admis que cette théorie n’est criticable qu’en tant qu’interprétation métaphysique arbitraire de faits psychologiques et esthétiques d’ailleurs certains, en d’autres termes, que Schopenhauer s’est montré profond observateur des caractères d’une belle musique, comme des impressions et émotions qu’elle suscite dans l’âme