nieux idéal de sécurité ! Cette civilisation,
Nietzsche parle de « son puissant combat
contre l’esprit de la musique[1] ». Il loue
Richard Wagner d’en avoir dit « que ses effets
sont abolis par la musique comme la clarté
produite par la lueur d’une lampe est annihilée
par la lumière du jour[2] ».
On se tromperait très gravement sur la pensée de Nietzsche, si l’on croyait qu’une régression de l’esprit scientifique et un ralentissement du labeur scientifique sont dans ses vœux. Il demande que la science ne soit plus une idole, qu’elle ne soit plus la maîtresse, mais la servante de l’homme redressant sa stature pardessus l’amas de notions et d’imprimés qui l’étouffe. Le problème, pour l’homme moderne, c’est d’accorder avec sa complexité intellectuelle et son raffinement critique acquis la puissance et la fraîcheur originelle des instincts esthéti-