d’observations sur Richard Wagner écrites en
1874 qui fourniront à la présente étude quelques-unes
de ses données les plus importantes,
il les pose encore avec la même précision de
termes, mais en tenant compte d’un facteur
précédemment omis : le temps. Les trois formes
d’expression obéissent, observe-t-il, à des lois
de durée tout à fait différentes. Ce que la musique,
par exemple, dit longuement, la poésie le dit
en deux mots, et réciproquement. De là des difficultés
de concordance dont en définitive il ne
lui semble pas qu’on puisse venir à bout. Le texte
où il s’en explique appartient à un cahier de
notes ; il n’y faut pas chercher l’ordre d’une
rédaction achevée ; il nous a semblé cependant
qu’on ne saurait mieux serrer la question :
Que dire de cette nécessité qui veut que le développement propre du drame et son développement dans l’esprit du musicien coïncident à chaque moment et observent entre eux le plus exact parallélisme ! Voilà la musique qui trouble l’auteur dramatique, car, pour exprimer quelque chose, elle emploie le temps, souvent pour un unique élan d’émotion