Nietzsche, une souffrance, la souffrance inhérente
au sentiment de la vie dès qu’il prend en nous
quelque puissance, il est dans la nature de l’émotion
musicale de nous faire aspirer à une
diversion contemplative. Mais dans la musique
elle-même, il est un élément qui porte plus directement
l’accent de la douleur et un autre élément
qui, par comparaison au premier, peut
être dit apollinien et dans lequel s’apaise fugitivement
la douleur enivrante rendue au vif par
le premier. L’un est la Dissonance et l’autre la
Consonnance, dans laquelle la Dissonance se résout.
Nietzsche dit que « la douleur est productive[1] ». Pareillement, l’harmonie dissonante
contient virtuellement la série plus ou moins
prolongée des mouvements des parties par
lesquels sera ramenée entre elles une relation
consonnante.
Dissonance et consonnance dans la musique : nous pouvons tenir ce langage, qu’une note àissonante fait souffrir un accord[2].