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PIÈCE ADDITIONNELLE A
(Extrait de l’Allgemeine deutsche Zeitung)

LES ATELIERS NATIONAUX FRANÇAIS DE 1848
COUP d’ŒIL RÉTROSPECTIF HISTORIQUE
par
FERDINAND LASSALLE

Le mensonge est une puissance européenne !

À peine ma Lettre ouverte au comité des travailleurs de Leipzig avait-elle paru, que le savant M. Faucher déclara, dans une assemblée de Leipzig, que je proposais de ressusciter les ateliers nationaux français de Louis Blanc, suffisamment jugés par leur pitoyable résultat en 1848.

Le talmudiste encore plus savant de la Volkszeitung dit textuellement dans son premier Berlin du n° 95 :

« Lorsque, dans les quarante dernières années, ces idées (notamment l’idée d’établir au nom et aux frais de l’État des ateliers ouvriers qui devaient assurer le travail, régler le salaire et satisfaire les réclamations des ouvriers), lorsque ces idées avaient franchi la frontière française, la révolution de Paris en février 1848 fournit l’occasion d’en faire l’épreuve. Louis Blanc, au-