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que je joins à cet écrit comme pièce additionnelle B.

J’y démontrai à M. le professeur Rau, par ses propres écrits, que cet accroissement devait, et pourquoi il devait avoir lieu, et que, précisément, ce à moins que prouve qu’il connaît exactement la vérité de cette loi, qu’il combat en apparence avec des tours de phrases trompeurs. Je lui montrai en même temps comme il était peu honnête et peu honorable de duper ainsi le peuple par des phrases trompeuses et combien il devait rougir de son objection.

M. le professeur Rau, malgré la rudesse des reproches qui rendaient sa réponse indispensable, si toutefois une réponse était possible, n’objecta pas un mot.

Après cette leçon, il se retira tranquillement du combat. M. le professeur Rau avait encore du moins une conscience qu’on pouvait frapper, qu’on pouvait atteindre.

Mais où pourrait-on vous frapper, vous ?

Mon article contre le professeur Rau, ci-joint comme pièce additionnelle B, vous prouve en même temps que par ce à moins que vous découvrez que vous connaissez parfaitement cette loi. Quiconque fait l’observation que le salaire de travail monte avec l’accroissement des capitaux, à moins que l’accroissement de la population ouvrière n’ait lieu dans une proportion plus considérable, sait (et montre par cela même qu’il sait) que le salaire ne peut pas monter pour longtemps ; mais, selon la circonstance, il ne monte pas du tout ou retombe bientôt aussi bas qu’auparavant (si ce n’est plus bas encore comme il arrive quelquefois) parce que l’augmentation des capitaux occasionne un accroissement encore plus considérable de la classe ouvrière.