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Je démontrai plus loin, par une suite de citations, que toutes les autorités économistes, et non seulement les autorités, mais M. Max Wirth lui-même, avaient toujours ouvertement reconnu cette loi.

En rendant justice à M. Max Wirth et ses collègues, je croyais toujours être juste même jusqu’à l’exagération !

Je n’avais pas lu dans les rapports des journaux sur vos discours que vous aviez poussé l’audace jusqu’à démentir cette loi. J’avais encore de vous l’opinion que vous préféreriez laisser cette sale besogne à vos complices.

C’est pourquoi je me fis un devoir de le constater.

Pour démentir cette loi, dis-je dans mon discours de Francfort (Manuel des travailleurs, p. 32), M. Schulze-Delitzch n’avait pas la dose de fausseté nécessaire pour cela ; il ne l’a pas fait. C’était un régal de M. Max Wirth, etc., etc.

J’étais de nouveau dans une grande erreur, monsieur Schulze, comme me l’apprend votre Catéchisme. Vous y démentez cette loi d’une manière très définie et en forme drastique !

Encore une observation avant d’examiner les termes par lesquels vous exprimez cette contradiction.

Il ne s’agit plus de vous prouver la vérité de cette loi. Je l’ai fait dans mon Manuel des travailleurs, et en outre encore une fois plus haut en connexion systématique et d’une manière raisonnée (p. 229 et suiv.).

Ici je ne veux que vous démontrer que vous connaissez parfaitement vous-même la vérité de cette loi, que vous niez.

Cette preuve se trouve au fond d’une phrase de votre Catéchisme (p. 97) :