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La somme totale, la somme donnée de revenu de travail d’une année = A. La somme nécessaire de la moyenne de l’entretien de la classe travailleuse, la somme de tous les salaires de travail = Z. Que les entrepreneurs aient été tous paresseux ou appliqués, intelligents ou bêtes, A — Z reviendra toujours à l’ensemble des entrepreneurs, et il ne reste que la question, en combien de parts sera partagé A — Z et dans quelle proportion, entre les entrepreneurs isolée, en égard à leurs qualités personnelles.

Par l’activité des entrepreneurs la somme totale du revenu annuel de production peut être augmentée ; ainsi de A elle peut être transformée en A + B, et cela a lieu si les entreprises n’ont pas été faites à l’étranger, parce que les quantum de travail donnés par la nation ont été multipliés. Quand même cette augmentation de quantum de travail aurait effectué une augmentation de la somme totale des salaires de travail, ce qui d’ailleurs n’est pas nécessaire, cela aurait pour cause ou pour conséquence une augmentation correspondante de la population ouvrière. (Et ceci est la raison intrinsèque de l’accroissement de la population européenne). La somme totale des salaires de travail dans la nation est augmentée, mais cette somme totale augmentée se répartit désormais (c’est dans la logique des faits) entre un nombre de travailleurs considérablement augmenté, parfois même plus que le total des salaires en proportion. Le salaire revenant à chaque travailleur isolé, n’a donc pas augmenté d’une façon permanente. Quand même le quantum des produits qui revient à l’ensemble des travailleurs a augmenté, si toutefois, comme c’est ordinairement le cas, la lucrativité de leur travail s’est encore élevée à un plus haut de-