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Les hommes irréfléchis peuvent penser que sous cet effort il faut comprendre l’effort nécessaire à la production d^un objet. Dans ce cas Bastiat au lieu du mot travail aurait mis le mot plus impropre effort et, en réalité, il n’y aurait rien de changé dans le principe du travail de Smith et de Ricardo, comme mesure de la valeur.

Et vous, monsieur Schulze, vous êtes tellement irréfléchi que vous ne voyez nulle part, ou du moins ne pouvez vous expliquer cette différence entre le principe de Bastiat et le principe du travail, comme mesure de la valeur.

C’est pourquoi vous êtes en état d’écrire p. 64 :

« La valeur ne se trouve uniquement que dans le travail, dans l’effort nécessaire à la production d’un objet ou d’un service utile. Nous pouvons, après les exemples cités, le tenir pour certain ; quant aux frais, ils font partie du travail dans tous les cas. Car, comme nous l’avons déjà dit, le capital destiné à un travail n’est que le fruit d’un travail antérieur, et toutes les dépenses se résolvent finalement en salaires de travail, de sorte qu’une fois posé, le principe se fait valoir dans toute son étendue. »

Abstraction faite de ce que vous confondez ici de nouveau les quantum et les salaires de travail, comme nous vous l’avons déjà démontré, de ces mots, les uns visent à représenter le service de Bastiat, tandis que les autres semblent vouloir dire « travail nécessaire à la production d’un objet » et tendent vers les frais de production de Ricardo ; vous traitez ces deux théories, en les prenant l’une

    avoir trait aux efforts que font les hommes pour donner satisfaction à leurs besoins.