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faction de ses besoins, mais en met en réserve une partie, et que vous ajoutez encore : autrement les capitaux ne peuvent pas se former généralement, vous avez, ii faut bien que je vous le dise, monsieur Schulze — la vérité avant tout ! — vous en avez sciemment menti !

Mais en mentant devant les travailleurs, devant un public dont les intérêts vitaux communs dépendent de cette question, et qui n’a pas l’instruction nécessaire pour voir clair dans vos sophismes et pour les réfuter, vous vous qualifiez vous-même de B…[1] tout à fait conscient. Je ne veux pas écrire tout le mot, monsieur Schulze, mais uniquement parce que je veux avoir la satisfaction devons voir donner par la conscience publique elle-même la dénomination qui vous convient !

Et remarquez-le bien, monsieur Schulze, dans les deux cas que je vous ai cités, qui vous sont bien connus et qui se passent tous les jours, dans le cas relatif au bien-fonds ainsi qu’aux actions de Cologne-Minden, il n’y avait pas de ces transmissions du capital dont vous parlez (p. 26 et 27) dans le chapitre Transmissibilité du capital.

Pour mieux abêtir les travailleurs vous dites là :

« Il est vrai qu’on voit souvent des gens qui n’ont jamais travaillé, jamais épargné, en possession de grands capitaux.

« Mais cela ne contredit en rien notre explication du capital ; car ces capitaux leur ont été transmis par d’autres. »

Vous énumérez tous les genres de transmission : l’héritage, le don, le jeu, la tromperie, le pillage et le vol, et vous ajoutez, (p. 27) :

  1. Probablement Betrüger, trompeur. (Note du traducteur.)