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ploitation ; bref, tous ces liens sociaux, mais nullement mon travail et mon épargne, font que le grand capital appelé Chemin de fer de Cologne-Minden, et par conséquent chaque action de ce capital, représente maintenant une valeur d’autant plus grande.

Et remarquez bien, monsieur Schulze, que, si par les actions du chemin de fer deCologne-Minden on gagne, sans rien faire, de nouveaux capitaux, — vous deviez le savoir ! Tous vos amis se sont enrichis par les actions de Cologne-Minden, les Hautes-Silésies, lettre A, les Hautes-Silésies, lettre B, et par celles de Magdeburg, Halberstadt et une foule d’autres. Quoique en économie politique vous sachiez moins qu’un enfant nouveau-né, vous deviez pourtant savoir cela, vous en avez entendu parler cent fois dans le cercle de vos connaissances.

Ainsi quand vous dites (p. 25) :

« Dans tous tes cas, le capital est le résultat direct de l’épargne. Il ne peut naître que quand quelqu’un ne dépense pas tout son produit net de travail, tout son revenu, pour la satisfaction de ses besoins momentanés, mais e7i met une partie en réserve » ; et quand vous continuez en accentuant : « Autrement les capitaux ne « peuvent généralement pas se former ».

Vous vous ôtez par là sans ressource toute prétention d’avoir été de bonne foi !

Il n’est pas à la portée de tout le monde, de se faire une idée claire du capital dans sa signification d’économie politique et dans sa signification d’économie privée, il est encore plus difficile de ne pas perdre de vue cette différence dans les recherches ultérieures et dans les cas spéciaux.

Il n’est pas à la portée de tout le monde de com-