instant, fait franchir à force de bras. Cependant, une fois dans le nouveau bassin, la promenade à pied était si agréable que l’Empereur a voulu la continuer. Au bout de quelque temps, comme le jour baissait, il a voulu que la calèche allât seule reconnaître le chemin jusqu’à la porte de mademoiselle Masson, tandis que nous continuerions à marcher. La soirée était réellement des plus agréables. La nuit était venue, mais il faisait le plus beau clair de lune possible. Notre promenade pouvait réveiller le souvenir de celles autour de nos châteaux en Europe, dans les belles soirées d’été.
La calèche revenue, l’Empereur n’a point voulu y monter encore ; il l’a envoyée attendre chez madame Bertrand, et, quand il y a été rendu, il a voulu continuer encore à pied jusqu’à Longwood, où il est arrivé très fatigué ! Il avait marché près de six milles, ce qui est beaucoup pour lui, qui n’a jamais été marcheur à aucune époque de sa vie.
À six heures du matin, l’Empereur est monté à cheval. Nous avons